Les régions

San Jose : la capitale

La capitale du Costa Rica, San Jose, est un peu boudée par les touristes qui viennent découvrir la nature exubérante du pays et non pas cette grande ville qui compte un tiers de la population du pays, beaucoup d’embouteillages et une architecture hétéroclite. Cependant une étape dans la capitale permet de découvrir la vraie vie des costariciens qui font leurs courses dans le centre animé, se retrouvent sur les places arborées ou sortent le soir dans les quartiers branchés du Barrio Amon ou Barrio Escalante. Le marché central vaut également le détour avec ses petits restaurants et ses étals colorés. C’est aussi le seul endroit du pays où vous pourrez visiter de très beaux musées : le musée de l’or, le musée national ou le musée du Jade. Il est aussi très agréable de se balader dans le Barrio Amon et le Barrio Otoya où l’on peut voir de jolies bâtisses coloniales.

Le Parc National de Tortuguero

Le Parc National de Tortuguero, situé au nord de la côte caraïbe, est composé d’un labyrinthe de canaux qui permettent d’observer la faune et la flore depuis de petits bateaux à moteur. D’une superficie de 19 000 hectares, il comprend des marécages qui s’enfoncent dans les terres, une portion d’eaux territoriales et une portion de côte d’une vingtaine de kilomètres qui sert de site de ponte aux tortues vertes (de juin à octobre) et aux tortues luth géantes (de mi-février à juillet.

Plus de 300 espèces d’oiseaux dont le fameux toucan, 57 espèces d’amphibiens, 111 espèces de reptiles et 60 espèces de mammifères ont été recensés dans le parc. Le village de Tortuguero est un village pittoresque qui s’étend entre la mer des caraïbes et le canal principal.

Tous les lodges de Tortuguero sont isolés entre canaux et forêt, on y accède uniquement en bateau ou en avion. La plupart proposent des formules tout inclus : transport depuis San José en bus puis bateau, repas, guide accompagnateur, logement et excursions.

Puerto Viejo de Talamanca

Puerto Viejo est un charmant village de la côte caraïbe sud très animé qui possède plusieurs belles plages : Cocles, Chiquita, Punta Uva et Manzanillo. Le mélange de cultures (créole, rasta, surfeur et bohème) est unique dans le pays.

Vous pourrez visiter le Parc National de Cahuita : un promontoire couvert de forêt tropicale avec à ses pieds des plages avec des eaux turquoise et un récif corallien bien préservé.

Vous pourrez également faire une randonnée dans le Refuge National de Vie Sauvage Manzanillo situé à l’extrême sud de la côte caraïbe entre le Rio Cocles et le Rio Sixaola (qui marque la frontière du Panama). Il possède un grand nombre d’espèces de plantes et d’animaux qui vivent exclusivement dans des environnements aquatiques. Il offre des paysages de mangroves, de marais et de forêts tropicales humides. Il protège notamment le lamentin, espèce en voie d’extinction et les tortues Baula qui viennent pondre de février à mai. On y observe également des dauphins. Cette étape est également le point de départ pour des excursions dans les réserves indigènes Bribri des montagnes de Talamanca.

Puerto Viejo de Sarapiqui

Puerto Viejo de Sarapiqui vit aujourd’hui grâce aux exploitations agricoles (plantations de bananes et d’ananas essentiellement) et à l’écotourisme. Elle a été autrefois le premier port du pays pour l’expédition du café.

C’est également une zone réputée pour l’observation des oiseaux (plus de 800 espèces y ont été répertoriées). La Réserve biologique Tirimbina offre un large éventail d’activités sur un territoire de 345 ha : 9km de sentiers avec des ponts suspendus, des visites guidées avec le très apprécié « Tour de chocolat » ou le « Tour nocturne » pour observer grenouilles, chauves-souris et autres animaux actifs la nuit. Il est possible également de faire une randonnée dans la Réserve Biologique La Selva.

Sarapiqui c’est aussi une très belle étape pour faire du rafting et, ainsi, explorer de manière ludique la forêt tropicale depuis la rivière.

Vallée d’Orosi

La Vallée d’Orosi est une vallée fluviale réputée pour ses sources thermales, ses montagnes et ses plantations de café. C’est le point de départ pour des balades dans le Parc National de Tapanti et le Refuge de vie sylvestre La Marta. Ces 2 sites se situent à l’est de la Vallée d’Orosi à la base du massif du Cerro de la Muerte qui culmine à 3820 m. Ces zones protégées ont des altitudes qui varient entre 1000 et 2570 m avec des précipitations de 6500 mm annuels et des températures moyennes de 21°C. Ils abritent des forêts pré-montagneuses basses, toujours vertes et très humides. Les arbres et les sols sont recouverts de lichens et de parasites. On y observe beaucoup de broméliacées. Le Volcan Irazu est à 45 km d’Orosi.

Turrialba

Turrialba, à 650 m d’altitude, est une ville de tradition agricole de 30 000 habitants.

Elle sert de base aux excursions dans le Parc National du Volcan Turrialba (3340 m d’altitude). Un sentier permet d’observer le cratère principal mais en raison d’une forte activité, il est souvent fermé.

Elle est le point de départ de descentes sportives en rafting sur le Rio Pacuare ou Rio Reventazon.

Elle abrite le CATIE (Centro Agronomico Tropical de Investigacion y Ensenanza), un centre de 870 ha consacré à la recherche sur l’économie rurale et l’agriculture tropicale. Les plants qui en sont issus sont expédiés dans le monde entier.

On y visite également le plus important site archéologique du pays (Monumento Nacional Guayabo), l’un des rares vestiges archéologiques mis au jour au Costa Rica. Ce site, encore mystérieux de 218 hectares et situé sur le versant sud du Volcan Turrialba, est d’une grande importance culturelle et religieuse. Habité de 1 500 avant J.C. à 1 400 après J.C., Guayabo aurait accueilli jusqu’à 10 000 habitants avant d’être abandonné pour des raisons inconnues.

Parc National Volcan Irazu

Le Volcan Irazu culmine à 3432 m d’altitude. Une très belle route de 35 km mène de la ville de Cartago au sommet du Volcan. Au fur et mesure que l’on grimpe vers le sommet les paysages deviennent de plus en plus impressionnants : on passe de petites communautés agricoles (cette région est le potager du pays) à des paysages nus et balayés par les vents. Le volcan possède 2 cratères : le plus petit d’une profondeur de 90 m abrite un lac riche en minéraux qui passe du vert au rouge. Le 2ème d’une profondeur de 275 m produit en permanence des fumerolles. Il peut être visité depuis San Jose (51 km) ou Orosi (45km).

Le Parc National Braulio Carrillo

Le Parc National Braulio Carrillo est le plus grand parc de la région centrale du Costa Rica avec 47 600 ha de forêt primaire. Il abrite une des plus riches biodiversités qui soit : 6000 espèces de plantes qui représentent la moitié des espèces répertoriées dans tout le pays. Il abrite notamment des fougères géantes et la fameuse Poor Man Umbrella – le parapluie de l’homme pauvre – car elle peut abriter une famille entière de la pluie ! On y a observé également 515 espèces d’oiseaux résidents et migrateurs. L’entrée du parc est à environ 20 km après le tunnel Zurchi (l’unique du pays), on peut y randonner à travers 3 courts sentiers aménagés pour pénétrer la forêt et découvrir le Ceibo, le plus grand arbre de la forêt tropicale.

Alajuela et le Parc National Volcan Poas

Alajuela est la ville où se situe l’aéroport international Juan Santamaria. Elle est située à l’ouest de la capitale San Jose.

Cette étape offre donc le double avantage d’être à proximité de l’aéroport et du Parc National Volcan Poas. Ce parc est le plus vaste du pays avec une zone protégée de 6500 ha.

Le cratère principal du volcan s’est effondré il y a des milliers d’années et forme aujourd’hui une des plus vastes caldeiras au monde (1,5km de diamètre). Le volcan Poas est le plus actif du pays et son cratère bouillonne sans arrêt. Cette zone est également réputée pour ses plantations de café, ses plantations de fraises et ses fermes laitières

La Fortuna et le Parc National Volcan Arenal

Le Volcan Arenal est un volcan en forme de cône quasi-parfait de 1643m de hauteur. Il est actif depuis la dernière grande éruption de 1968, provoquée par un tremblement de terre, qui ravagea la ville voisine de Tabacon. Le Parc National (10 800 ha) abrite également le Volcan Chato un cône assoupi avec un lagon vert pomme dans son cratère effondré.

Les environs du Volcan abritent des sources thermales, des cascades (dont la fameuse cascade de La Fortuna) et de superbes chemins de randonnées que l’on peut explorer à pied ou à cheval.

Cette région propose également beaucoup d’activités qui permettent d’admirer la faune, la flore et les paysages de manière ludique : ponts suspendus, parcours en tyroliennes, téléphériques, kayak, canoé, VTT …

Bijagua et le Parc National Volcan Tenorio

La région du Volcan Tenorio est une très belle région rurale et peu fréquentée. La capacité hôtelière y étant très limitée vous n’y croiserez aucun car de touristes. Le Parc National Volcan Tenorio créé en 1995 protège plus de 18 000 ha. Il est composé de forêts pluvieuses et de forêts nuageuses. On y observe une grande variété d’héliconies, de broméliacées et d’orchidées. Le Volcan Tenorio avec ses 2 cratères et ses 4 sommets culmine à 1912 m d’altitude. Le Rio Celeste, sa cascade et ses eaux bouillonnantes sont le principal attrait du parc. La rivière a une couleur bleu turquoise étonnante – un poète disait « C’est le lac où Dieu a lavé ses pinceaux après avoir peint le ciel ». Avec ses 7 km de sentiers, ce parc permet de faire de très belles randonnées.

Cano Negro

Le Refuge National de Vie Sylvestre de Cano Negro est connu pour ses marécages. Le lac qui occupe le centre de la réserve attire une multitude d’oiseaux aquatiques migrateurs, des caïmans et d’énormes crocodiles. On peut également y croiser des singes et autres mammifères. C’est aussi un site de pêche du Tarpon et du Gaspar, célèbre pour sa gueule de crocodile et son corps de poisson. Le lac de Cano Negro est alimenté par le Rio Frio et d’autres rivières. Au début de la saison des pluies, le lac commence sa crue et les oiseaux affluent. On y fait évidemment des excursions en bateau ou en kayak sur le lac.

Boca Tapada

Cette région, située tout au nord du pays, à la frontière avec le Nicaragua et au bord de la rivière San Carlos, est un paradis pour les amoureux de la nature et de l’observation des oiseaux, dont le fameux Ara Ambigua ou Great Green Macaw. Cette étape fait partie de la « Costa Rica Bird Route » C’est une zone très peu développée et encore très rurale. Depuis 2005, 60 000 ha de ces terres sont protégés au sein du Refuge National de Vie Sylvestre Mixte Maquenque qui abrite 139 espèces de mammifères, 515 oiseaux, 135 reptiles et 80 amphibiens, « Mixte » car les habitants de la zone peuvent vivre et travailler à l’intérieur du Refuge.

Le Parc National Volcan Rincon de la Vieja

Le Volcan Rincon de la Vieja (le coin de la Vieille, en espagnol) est le plus majestueux des volcans du Guanacaste. Le Parc National d’une superficie de plus de 14000 ha et à une altitude moyenne de 1500 m, abrite des types de végétation très variés :  savanes, forêts tropicales humides montagneuses, forêt de brouillard de haute altitude. Le Volcan, en activité, possède 2 pics et 9 cratères. Une randonnée dans le parc permet de voir des bassins de boue bouillonnante, des fumerolles, des sources d’eaux chaudes et de superbes cascades. Les flans occidentaux inférieurs du volcan sont occupés par d’immenses ranches en activité qui proposent hébergement, randonnées à cheval, tyroliennes, ponts suspendus et sources thermales.

Réserve de Monteverde

La réserve de Monteverde, située à plus de 1000 m d’altitude, est une des plus belles forêts de brouillard du Costa Rica. La communauté de Monteverde a été créée dans les années 50 par des quakers américains qui fuyaient le service militaire. Ils sont arrivés avec leurs vaches et ont monté des fabriques de fromage. Ils ont été les premiers à lutter pour la conservation de la nature. On y trouve 2 réserves naturelles (la Réserve de Santa Elena et la Réserve de Monteverde) et une multitude d’activités qui permettent de mieux connaître les richesses du pays : vivariums (serpents, grenouilles, papillons, insectes…), jardins d’orchidées, ponts suspendus, parcours en tyroliennes. C’est également une zone réputée pour les plantations de café.

Tamarindo

Tamarindo, comme les tamariniers qui bordent la plage, est une des plus importantes stations balnéaires de la côte pacifique nord du Costa Rica. On y vient pour sa longue plage de sable blond, mondialement connue pour le surf et pour son centre très animé : bars, restaurants, boites de nuit, boutiques, surf shops…

Pour profiter d’une plage plus tranquille et plus sauvage vous pourrez vous rendre à Playa Grande (à 17 km) très protégée car elle fait partie du Parc National Marino Las Baulas, parc marin qui protège la tortue luth, le plus gros reptile au monde, qui vient pondre de décembre à mars.

On y apprécie également les excursions en bateau sur le Rio Matapalo pour explorer le Refuge national de vie sylvestre de Tamarindo qui abrite une forêt tropicale sèche et une mangrove.

Parc National Palo Verde

Ce Parc de 16 804 ha, situé le long de la rivière Tempisque, est constitué de marécages, de zones inondables humides, de mangroves, de brousse et de forêt tropicale sèche. On y observe une grande quantité d’oiseaux aquatiques, des crocodiles au bord de la rivière et beaucoup de mammifères (pécaris, cerfs, singes et coatis). Il doit son nom au Palo verde, un arbre à l’écorce verte. 8 sentiers pédestres permettent de découvrir la richesse du Parc. Possibilité également de faire une excursion en bateau sur le Rio Tempisque.

Refuge de vie sauvage : La Ensenada

Ce refuge de vie sauvage surplombe le Golfe Nicoya et les mangroves voisines. Cette Hacienda produit du sel, des papayes et des pastèques. C’est également une zone d’élevage de bétail et de chevaux. C’est un endroit idéal pour faire une balade à cheval ou observer la faune locale à travers les nombreux sentiers de la réserve. Vous pourrez également y faire une balade en bateau à travers la mangrove ou dans le Parc National Palo Verde. Ce Parc, situé le long de la rivière Tempisque, est constitué de marécages, de zones inondables humides, de mangroves, de brousse et de forêt tropicale sèche. On y observe une grande quantité d’oiseaux aquatiques, des crocodiles au bord de la rivière et beaucoup de mammifères (pécaris, cerfs, singes et coatis). Il doit son nom au Palo verde, un arbre à l’écorce verte.

Samara, Nosara et Ostional

La petite station balnéaire de Samara se situe sur la côte pacifique dans la péninsule de Nicoya. Samara est réputée pour sa magnifique plage où l’on trouve l’un des meilleurs spots de surf du Costa Rica et la plage Carillo qui fait le bonheur des familles avec sa rangée de cocotiers pour les siestes ou les pique niques à l’ombre.

Le village est très animé avec des boutiques et des restaurants dont quelques-uns sont situés les pieds dans le sable.

Nosara (30 km au nord de Samara), qui possède également de très belles plages, est également une Réserve Biologique de 50 hectares sur le côté sud du Rio Nosara qui protège une grande quantité d’espèces : singes, coatis, chats sauvages, 270 espèces d’oiseaux et crocodiles.

Enfin Ostional (35 km au nord de Samara) est un Refuge de vie sauvage de 248 ha, il est un des sites de ponte des tortues marines les plus importants au monde. Tout au long de l’année et surtout de Juillet à Décembre, les tortues olivâtres de Ridley viennent pondre sur cette plage. C’est un des 2 sites au Costa Rica où l’on observe des « arribadas ». Pendant la pleine lune, des dizaines de milliers de tortues viennent pondre en même temps.

Sud de Nicoya Santa Teresa

Le sud de la péninsule de Nicoya

Montezuma, situé au bord de l’eau et au sud de la péninsule de Nicoya, est un petit village paisible. Vous pourrez vous promener dans le Refuge Curu à 28 km de Montezuma, refuge des singes araignées, avec une plage magnifique où les singes à tête blanche ont envahi les lieux. Vous pourrez aussi faire une randonnée dans la Réserve de Cabo Blanco ou faire une excursion à l’île Tortuga réputée pour ses fonds marins ou profiter des nombreuses petites criques sauvages qui longent le littoral. Créée en 1963, la Réserve de Cabo Blanco (1270 ha terrestres et 1630 ha maritimes) est une des plus vieilles zones protégées du pays. Elle rassemble une grande quantité d’espèces d’oiseaux marins. Les paysages y sont de toute beauté. 2 sentiers possibles : Sueco (4,2 km aller) qui mène à la plage de Cabo blanco et Danes qui permet de faire une petite boucle de 1,5 km. Santa Teresa et Malpais (à 16 km de Montezuma) sont très appréciés des surfeurs. On y trouve des très belles plages de sable blond et beaucoup de Bars/Restaurants animés, certains les pieds dans l’eau. C’est également un lieu prisé des amateurs de Yoga.

Tarcoles et le Parc National Carara

Tout d’abord classée réserve naturelle, Carara a obtenu le statut de Parc National en 1998. Il est situé à la limite nord de la forêt tropicale du pacifique et à la limite sud de la forêt tropicale sèche créant ainsi une incroyable biodiversité :  le parc protège 500 espèces d’arbres et 400 espèces d’oiseaux dont le fameux ara rouge ou ara macao, grand perroquet au plumage rouge flamboyant. La rivière Tarcoles et sa mangrove est une zone réputée pour l’observation des énormes crocodiles (pouvant atteindre jusqu’à 6 mètres de long).

Parc National Carara
Parc National Manuel Antonio

Le Parc National Manuel Antonio

Le Parc National Manuel Antonio protège 1625 ha pour la partie terrestre et 55 000 ha pour la partie marine. La région, à l’origine peuplée par les indigènes Quepoa, a été transformée en terres agricoles et exploitée par le géant agricole américain United Fruit Company. En 1972 sous la pression du peuple costaricien, l’état rachète les terres et crée le Parc National Manuel Antonio. Il a été sélectionné par la revue Forbes en 2011 parmi les 12 parcs les plus beaux du monde. Il est aujourd’hui le Parc National le plus fréquenté du pays. Il a effectivement tout pour plaire : un accès facile, des plages de sable fin et clair, des criques sauvages, un récif corallien de toute beauté et une forêt tropicale où les animaux abondent : paresseux, singes, ratons laveurs, coatis, toucans, perroquets, aras écarlates…

La Costa Ballena

 Dominical, Uvita et Ojochal sont 3 petits villages situés sur la côte pacifique sud, nommée la « Costa Ballena ».

Dominical est réputée pour sa grande plage de surf. On y explore les 7 kms de sentiers du Refuge de vie sauvage Baru, réserve privée de 330 hectares qui comprend une forêt secondaire, des mangroves, des zones marécageuses et une forêt primaire située dans la partie haute de la ligne côtière. Uvita s’est développée autour du Parc National Marino Ballena qui protège la vie marine, notamment les baleines à bosse et les dauphins, et des habitats importants comme les plages de sable, les plages rocheuses, les grottes, les estuaires et les récifs coralliens.

Les baleines migrent depuis les eaux froides de l’Amérique du sud entre juillet et octobre et de l’Amérique du nord entre janvier et avril pour mettre bas et s’accoupler dans les eaux chaudes et tranquilles de la côte pacifique sud.

Ojochal est situé aux portes de la péninsule de Osa et proche de la mangrove de Sierpe. On y trouve de très belles plages sauvages comme Playa Tortuga ou Playa Ventana.

Drake et le Parc National du Corcovado

Situé tout au sud du pays sur la péninsule de Osa, le Parc National du Corcovado est le plus sauvage des parcs nationaux et aussi le plus excentré. Il protège la plus grande étendue de forêt primaire d’Amérique centrale.

L’île de Cano, au large de la baie de Drake, est réputée pour la plongée sous- marine. C’est également un site d’observation des baleines et des dauphins.

Cette région a peu d’infrastructures routières : une seule piste avec passage de rivière mène au village de Drake. La plupart de visiteurs y accèdent en bateau depuis le port de Sierpe puis se déplacent à pied. Un sentier part du village pour rejoindre la première entrée du Parc, la Station San Pedrillo, à 6h de marche, et permet de magnifiques randonnées entre jungle et plages sauvages.  Les hébergements se trouvent à Drake et le long de la côte entre Drake et San Pedrillo.

Cabo Matapalo et Carate

Cabo Matapalo est situé à 20 km de piste de Puerto Jimenez au sud du pays. Une belle entrée en matière pour découvrir cette partie très sauvage et encore très peu développée. Seuls quelques lodges de luxe offrent hébergements et activités pour découvrir la forêt vierge environnante et ses plages sauvages. La route continue ensuite vers Carate à 45 km de Puerto Jimenez. Carate marque le bout de la route et consiste en une piste d’atterrissage et une petite épicerie. Le seul intérêt de Carate est d’être le point de départ pour de randonnées entre jungle et criques sauvages sur plusieurs jours dans le Parc National Corcovado avec nuit en camping à la station La Sirena.

Cabo Matapalo

Parc National Piedras Blancas

Ce parc a été créé en 1992 pour prolonger le Parc National du Corcovado. Il protège 120 km2 de forêt tropicale primaire intacte. Selon une étude, la biodiversité des arbres dans ce parc est la plus dense du pays. Ce parc n’a pas encore d’infrastructures pour les visiteurs, on y accède uniquement par les lodges voisins qui proposent des activités guidées dans le parc.

La Vallée de Dota

Les villages de San Gerardo de Dota (2900 m d’altitude) et Copey de Dota (1900 m d’altitude) sont situés au cœur de la forêt de Los Santos et tout proche du tout récent Parc National Los Quetzales qui protège le fameux oiseau mythique des mayas, le Quetzal mais aussi des tapirs, une forêt de nuages, une grande variété d’espèces d’oiseaux, une forêt de chênes… Les habitants sont essentiellement des fermiers qui cultivent pommes, avocats, fraises et mûres.

Le Quetzal resplendissant est considéré comme l’un des plus beaux oiseaux tropicaux du monde. Les Mayas en ont fait leur dieu Quetzalcoatl (serpent à plumes). Les peuples anciens attribuaient plus de valeur aux plumes de Quetzals qu’à l’or !

Il mesure environ 30 cm, le mâle a la poitrine rouge, le corps vert émeraude, une queue de 60 cm aux longues plumes émeraude et turquoise et une houppette sur la tête.

Les Quetzals vivent uniquement en Amérique centrale (Mexique, Honduras, Guatemala, Nicaragua et Costa Rica) dans des forêts à plus de 1500m d’altitude.

L’adulte mange uniquement des « aguacatillos » sorte de petits avocats alors que les jeunes quetzals sont nourris d’insectes, lézards et petites grenouilles.